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	Ville de Laroque d'Olmes 32, rue de l'Hôtel de Ville - B.P. n°22 - 09600 LAROQUE D'OLMES Tél. : 05.61.01.04.23 - Fax : 05.61.01.13.79

Patrimoine

Les fermes de Laroque d’Olmes sous l’Ancien Régime

Présentation générale

Au Moyen Age, le village l’emporte sur la ville. Les activités rurales induisent le développement des échanges favorables à la ville et réciproquement. Les foires, les chemins et les ponts, jouent un grand rôle. On ne dénombre pas moins de 40 chemins en 1602.

Commerçants, artisans, petits industriels, sont souvent des hommes qui assoient leur patrimoine sur le travail de la terre, ainsi beaucoup de fermes laroquaises sont dirigées par des patrons ayant un pied dans l’industrie. Nombreux sont ceux qui ont donné leur nom à leur borde.

Les paysans louent les terres au seigneur ou aux bourgeois souvent contre un paiement en nature, paient des impôts (censives), des octrois ou droits de leude lors de la sortie et de l’entrée des denrées dans les villes, sont obligés de faire cuire le pain au four banal du seigneur, paient la dîme au curé….

Le trait majeur de la vie paysanne est la lutte contre la nature. Les saisons rythment l’année, le soleil la journée. La rigueur de l’hiver et les catastrophes naturelles, les guerres, dont les guerres de religion, provoquent des situations de détresse difficilement imaginables aujourd’hui.
Lutter contre la nature avec quelles armes, quelles méthodes ? Avant tout avec les animaux qui sont élevés pour faire des céréales. Des animaux de trait : le cheval, la vache, le bœuf, l’homme n’en a pas possédé à suffisance pour la mise en valeur des immenses espaces à cultiver.
L’homme aux mains nues, l’homme avec ses outils joue un rôle prépondérant.
Il faut attendre la Révolution de 1789 pour que le nombre de bovins double alors que la population agricole ne progresse pas. Le monde paysan commence à structurer les espaces : céréales, herbe, vigne, forêt…
En règles générales, sous l’Ancien Régime, la France paysanne est pauvre, misérable, laborieuse, obligée de lésiner pour économiser le sel et les allumettes, on conserve le feu sous la cendre et la cuisson du pain a lieu tous les 8 jours. Le paysan produit tout : le mobilier, les outils, il est obligé de suivre le soleil pour préserver les chandelles…
Nous avons retenu le principe de présenter une vingtaine de fermes pour notre exposition photo, fermes illustrées par un document historique, le plus ancien possible.

Les fermes laroquaises à travers l’histoire

1 Saint- Pierre de Crabe
En 1330, un conflit entre le seigneur de Mirepoix et celui de Léran, son frère, indique qu’une des limites de la « leude » de Laroque d’Olmes, c'est-à-dire les droits sur le transport des marchandises, est l’église de Saint–Pierre de Crabe. Le « batut, » bosquet de Saint- Pierre de Crabe ressort de Laroque.
En 1638, la borde de Saint-Pierre de Crabe appartient à Pierre de Mouilhet, magistrat à Carcassonne.
En 1746, elle appartient aux frères Bauzil dont Jean de Léran…

2 Le moulin d’Enfour
En 1393, une nouvelle délimitation du leude, fait état du moulin d’Enfolc ou d’Enfourc.
En 1471, le moulin d’Enfourc, près du carrefour de la fourche, est acheté en partie à Jean de Lévis par Jean- Guilhem Laurens, « molinier » qui dispose d’un four pour faire cuire son propre pain.
En 1530, le seigneur de Mirepoix arrente (loue) pour 9 ans à Jean Garrouste, marchand de Laroque, 3 moulins fariniers et une partie du moulin d’Enfourc.
En 1641, affermage par la toute puissante Marquise de Mirepoix, Louise de Roquelaure du moulin farinier d’Enfourc.
En 1683, le moulin farinier d’Enfourc est noté en ruine. La métairie appartient à Antoine Delort.

3 Le Fort
En 1406, au nombre des hommages de certains fiefs nobles, on relève le nom de Guillemette de Garmond qui dériverait en Gourmont.
Elle est veuve de Raymond de Mouilhet, devenu fort riche à cause de ses activités autour du commerce de bois, petit seigneur non-justicier qui dispose d’un château (au lieu dit actuellement Le Fort) dont la tour ronde servait de défense.
En 1683, le fort de Mouilhet est en partie démoli.
En 1746, la métairie est tenue par les héritiers d’Arnaud Labeur.
En 1765, la métairie est tenue par Pierre Sarda.
Vu le délabremment de la tour elle fut démolie en 1952.

4 GALLINAT
Un registre des censives de 1441 établit à Laroque d’Olmes 196 bordes, pas de véritables métairies mais des maisons rurales établies en dehors des remparts de la ville avec un peu de terre autour, 410 jardins, 775 prés et chose extraordinaire, 545 parcelles de vigne.
Sur ce registre figure la borde de Rogles qui deviendra Gallinat.

5 Satgé
Sur ce registre de 1441, figure la borde de Serres qui deviendra Satgé. En 1471, Michel Bertrand en est propriétaire.
6 GROS-PEYRE
Sur ce registre de 1441, figure la borde de Falgarosa qui deviendra Gros Peyre. En 1471, Jean Joffre en est propriétaire.
En 1638, Falgarouze (Gros-Peyre) appartient à Jean et Barthélémy Suilhard.

7 L’ADOUT
Sur ce registre de 1441, figure la borde de « La Dot » puis « La Dout » qui deviendra L’Adout.
En 1638, La Dout appartient à François et Jean Brunet.

8 Borde d’ABAIL
En 1546, les Martimort acquièrent par échange la métairie du Moulin d’Enfourc, celle du Consulat de Tabre, c‘est à dire, la Borde d’Abail, avec sa maison, ses prés et environ 60 séterées de terre.
En 1569, décès de Jean de Martimort. Sa seconde épouse donne naissance à un autre Jean en juin 1570 et gère en son nom sa part d’héritage dont « la borde d’Abail.»
Bernarde Gailhard Martimort a fait inscrire ses initiales BGM sur le cadran solaire de la borde.
En 1573, pendant les Guerres de Religion, les protestants religionnaires du Carla volent le bétail de la métairie et consentent à le rendre contre une rançon de 80 livres.
Le 13 janvier 1575, les religionnaires du chef de bande Castelrem se livrent à des pillages et font prisonniers plusieurs notables pour mieux les rançonner dont Archimbaud de Martimort, Antoine Barate, Jean Garrouste, Nicolas Bourlat.
En ce qui concerne les Martimort, les religionnaires incendient la métairie du moulin d’Enfourc et épargnent la métairie du Bourlat.
Raymond Martimort et son demi-frère Jean, à peine âgé de 5 ans ne sont libérés que contre une rançon de 4500 livres.
En 1576, Raymond Martimort reperd tous les biens qu’il vient de racheter, seule consolation, il n’est pas fait prisonnier. Il perd la métairie du Bourlat hypothéquée.
En 1577, deux soldats gardent sa maison de la rue Longue où il a fait construire aux 4 angles des guérites surélevées.
En 1578, il fait reconstruire la métairie du Moulin d’Enfourc avec une clôture en dur et un pigeonnier.
La ferme dispose d’une « bouverie » pour abriter les paires de bœufs.
En 1746, la métairie appartient à Marie Benet.

9 RAMPINI
Le 7 mars 1556, il est donné la permission à Archimbaud de Martimort de construire un four banal « au pas de foguet, » aujourd’hui la métairie de Rampini.
En 1638, Pierre de Rampin possède la borde de Rampini.
En 1789, les frères Marc François et Charles-Guillaume vendent la métairie de Rampini à Jean Espert, négociant de St Quentin.

10 BOURLAT
En 1577, Raymond Martimort perd sa métairie de Bourlat, hypothéquée par sentence au profit de Nicolas Bourlat, le gros fabricant et marchand savonnier à qui il l’avait achetée à réméré et qui possède une autre métairie au même endroit.
1652, incendie criminel de la métairie du Bourlat par les hommes de mains de la Marquise de Roquelaure pour punir, à titre d’exemple, deux bourgeois laroquais qui avaient chacun une métairie dans ce lieu et ce, pour avoir pris parti pour le baron de Léran Jean-Claude de Lévis de religion réformée qui s’est déclaré en faveur de Louis Bourbon, prince de Condé, contre l’autorité du jeune roi Louis XIV, dans ce que l’on a appelé : « la Fronde des Princes. »
En 1746, la métairie est dirigée par Jean Bourlat. En 1776, elle appartient à Antoine Maleville, notaire.
Dans son livre « Regard sur la vie rurale dans nos campagnes », René Joffres précise que c’est son arrière grand-père Laffont Guillaume dit « Rassaneille » qui acheta la propriété à Nadal Guillaume en 1876. En 1920, son père Joffres Eugène épousa sa mère Laffont Pauline. L a famille faisait de l’élevage de vaches laitières, de lapins, de cochons et de volailles. Ils semaient du blé, du seigle, du maïs, des pommes de terre et des betteraves fourragères…

11 GUILLOUTI
En 1583, le Fort de Cotéti ou de Robinet, propriété de Michel Amiel acheté à un certain Cotet ou Robinet, inquiète les consuls de Laroque qui réclament sa démolition car si les huguenots venaient à en prendre possession, se serait un grand dommage pour la ville de Laroque.
Michel Amiel venant de décéder, c’est Raymond de Martimort qui se voit ordonner le 6 juillet la démolition du fort.
Ce fort fermait à la fois les accès de Lavelanet et de La Bastide sur l’Hers et se trouvait à l’emplacement de l’actuelle ferme de Guillouti.
En 1746, la métairie appartient aux héritiers du Sieur Martimort.
En 1774, la métairie appartient à Jean- Baptiste Sage et à François Sage, notaire, comme héritiers de Martimort. En 1781, Françoise Montaut héritière de François Sage l’afferme à Jean Vert, laboureur, contre une rente de 22 setiers de blé beau et net marchand, 2 setiers de seigle, 1 setier d’avoine, 20 livres de linet broyé prêt à être filé, 6 paires de chapon et 6 paires de gélines, 200 œufs, 3 mesures de noix et 1 quartier de châtaignes, le bois dont il aura besoin pour son chauffage, la moitié des fagots provenant de l’émondage des arbres et la somme de 115 livres.

12 GOURMONT
Dont le nom dériverait de Guillemette de Garmont, veuve de Raymond Mouilhet, gros négociant de bois, qui possède des fiefs nobles en 1406.
En 1626 : arrentement de la métairie de Gourmont appartenant à noble Jean François de Péguilhan, seigneur de Queille, à Germain Rougier, laboureur, moyennant 12 setiers de grains, dont 6 de blé, 3 de seigle, 6 chapons, 6 gélines et 100 œufs à Pâques.
En 1746, la métairie est tenue par les héritiers d’Antoine Rougé.

13 BOURGES
1627 Testament de Nicolas Bourlat, bourgeois, gros savonnier, propriétaire de la métairie de Garrouste, celle de la plaine, c'est-à-dire aujourd’hui Bourgès en faveur de son fils Antoine.

14 GASTOUNETTE
En 1638, la Gastonnette ou Gastounette est propriété de Pierre Martimort, propriétaire de la borde d’Abail et Guillouti.
En 1683, elle appartient à Pierre Coste de La Bastide de Congoust.
En 1746, la métairie de la Gastounette appartient au Sieur Charles Sage puis en 1773 à ses fils François Sage, notaire, et Armand Sage, bourgeois.
En 1788, Philippe Sage, étudiant, baille à mi-fruit la métairie à Paul Lannes son maître valet pour 9 ans

15 BARATE
En 1638, la borde de Barate appartenait à Guillaume Joanal.
En 1765, Philippe Sage, bourgeois baille à ferme pour 9 ans à François Marchand, laboureur, habitant la métairie de dite de la Bouzate (Le Magnac) la métairie dite de Barathe, près du bois de Mouilhet contre14 setiers de blé 6 chapons et 6 poulets, la moitié des poires et des pommes, la moitié des profits de tous les bestiaux, deux douzaines de fromage secs et du lait quand il en aura besoin. Elle sera affermée à Pierre Clanet pour 9 ans en 1785.
Bernard Sage, bourgeois, l’afferme à mi-fruit en 1789 à Barthélémy et Jean-Pierre Fouet père et fils de ma métairie du bac de Canterrugue.

16 PATATO
En 1638, Patato appartient à Raymond et Nicolas Courtade. En 1765, elle passe aux mains d’Antoine Maleville, notaire. En 1777, il en baille une partie à Joseph Vidal, laboureur moyennant une rente annuelle de 11 setiers de blé et 3 paires de chapons beaux et gras.

17 LA BIGORRE
En 1638, La Bigorre appartient à François Boyer et Jean Mayniel, en 1638, à Arnaud Boyer et en 1746, aux héritiers de François Rougé.

18 COUCOURUCH
EN 1673 le seigneur de Mirepoix déclare jouir de 3 moulins à eau fariniers sur le Touyre, un four banal dans l’enclos de la ville, une place couverte avec poids et mesures, le bois de Mouilhet confronté aux terres d’Arnaud Rampin (Rampini) et le bois de Pujals confrontés à la métairie de Cougoureux (Coucouruch)

19 Porte d’Amont
En 1683, la borde d’Amont, appartient à Alexandre Laffont, bayle, qui tient ce bien de sa femme.
Elle appartiendra ensuite à la famille Sage.

Informations complémentaires plus récentes

20 La Ferme des mousseronnières
1828 14 mai – Délibération relative à la ferme des Mousseronnières du bois de Mouilhet. Le Maire expose que la commune de Laroque pourrait autoriser la ferme des mousseronnières. Les mousseronnières nombreuses et productives sont répandues dans la partie communale du dit bois de Mouilhet, bois qui a jusqu’à présent été gratuitement exploité par les habitants des communes environnantes. Cette exploitation ne saurait en aucune manière porter préjudice à cette forêt ou bois-taillis et l’on pourrait fixer le commencement et la fin de cette exploitation annuelle du 1ER avril au 1ER Juin.
Le conseil après délibération, consent à cette ferme et demande l’autorisation à Mr le Préfet.
FERMES n’existant certainement pas sous l’Ancien régime

21 Janounine .

22 La Baraque

23 Gamat .

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L’exposition « Art et matière, l’art de la récup » s’est terminée le dimanche 10 Août à 18h. Les artistes, amis et membres de la commission extra municipale du patrimoine de Laroque d’Olmes ont partagé un apéritif dinatoire pour célébrer ce nouveau succès. Durant deux semaines plus de 400 personnes ont pu profiter d’œuvres exceptionnelles dans la maison Sage qui est à elle toute seule une œuvre architecturale. Les organisateurs réfléchissent déjà à un nouveau thème pour l’été prochain. « Nous considérons que nos artistes font partis de notre patrimoine et c’est dans cet optique que nous continuerons à proposer des expositions pour que tout ceux qui le désirent puissent avoir accès à l’art et à la culture gratuitement. Je tiens à remercier particulièrement mesdames Cottes, Meurisse et Sommier ainsi que monsieur Meurisse qui ont travaillé sans compter, nous confie Carine Sarda».

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EXPOSITION « Du samedi 26 juillet 2014 au dimanche 10 août 2014 l’Exposition « Arts et matières, l’art de la récup'» se tiendra à la maison Sage 5 rue Victor Hugo à Laroque d Olmes. Vous pourrez découvrir des œuvres, toutes aussi surprenantes les unes que les autres. Venez à la rencontre d’artistes qui maitrisent l’art de la récupération .Ils arrivent à détourner de leur but initial des objets délaissés en leurs donnant une seconde vie .Rien ne se jette, tout se récupère. L’exposition sera visible les mercredis, samedis et dimanches de 10h à 12h et de 15h à 19h. Pour les visites de groupe veuillez nous contacter au 05.34.14.57.82 Comme à son habitude, le groupe « patrimoine » proposera cette exposition à entrée gratuite afin que tout le monde puisse en profiter. » Carine SARDA

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Calendrier 2014 de la commission du patrimoine

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commission extra municipale du Patrimoine : Vernissage réussi ! Le samedi 25 juin à 18h, a eu lieu le vernissage de l’exposition sur les artistes locaux, à la maison Sage de Laroque d’Olmes. Plus de 120 personnes ont pu admirer en avant première les 240 œuvres exposées. Les 23 artistes, les propriétaires monsieur et madame Meurisse, les organisatrices madame Cottes et mademoiselle Sarda de la commission du patrimoine, monsieur le maire et l’adjointe à la culture madame Clanet ont posé pour une photo souvenir. On peut affirmer que pour un coup d’essai c’est un coup de maitre pour la commission extra municipale du patrimoine. Une semaine après l’ouverture l’exposition attire toujours autant de monde . Jusqu’au 9 juin 19h, vous pourrez continuer à admirer gratuitement les peintures de mesdames Aigle,Alquier,Baguigui,Coley,Fernandez,Gilabert,Michelon,Miquel,Poma,Pont, Saummier ,Sicre,Talieu,Vialle et messieursAussagues,Camparmo,Dunac,Garcia,Grauby,Lorenzato,Miquel ,Trani,Vivancos.

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La commission du patrimoine face aux artistes

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Le deuxième projet sur les expositions avance à grands pas .La première va se dérouler du dimanche 26 mai au dimanche 9 juin inclus dans la demeure « Sage » de LaroqueLe but est de mettre en valeur tout le travail réalisé par nos artistes locaux. Une réunion de préparation et de rencontre avec les 25 participants aura lieu le vendredi 29 mars à 18 h à la salle du conseil municipal. La deuxième exposition débutera le samedi 22 juin. Pour l’instant nous n’en connaissons pas encore la durée. Elle aura pour thème « l’art de la récupération »ou comment rendre une deuxième vie à des objets devenus inutiles .Vous pouvez si vous êtes désireux de participer à une de ces deux manifestations, contacter mademoiselle Sarda Carine au 0534145782.
La troisième action du patrimoine consiste à récupérer les archives entassées dans le grenier de la mairie puis de les nettoyer, les trier pour plus tard les exposer .C’est un travail fastidieux mais que nous nous devons d’accomplir afin de sauver ces documents qui font partis de l’histoire de notre commune. Pour ceux qui seraient intéressés une nouvelle « expédition dans le grenier» aura lieu le mardi 7 mai à 13h30 devant la mairie .Vous êtes les bienvenus. Prévoyez des gants !
La fin de la réunion porte sur divers sujets tels que la restauration des remparts et du beffroi, la visite de l’église de Puicheric dans l’Aude et la préparation des journées du patrimoine. Les activités et les idées sont nombreuses Tous les membres de la commission seront heureux d’accueillir toutes les personnes désireuses de participer à cette belle aventure. La prochaine réunion aura lieu le mercredi 3 avril à 18 h à la salle du conseil municipal de Laroque . Sarda Carine

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Fin d’année chargée pour la commission extra municipale du patrimoine de Laroque d’olmes

Ordre du jour :
1) Compte rendu des différents groupes de travail.
Le groupe qui s’occupe de récupérer les informations pour la future réalisation d’un ouvrage sur l’histoire des fermes de Laroque a bien avancé grâce à la mémoire sans faille de Georges Pelous. De plus d’autres personnes extérieures à la commission ont souhaité participer à cette belle aventure. Pour l’instant tous les récits sont enregistrés et stockés sur des clés USB puis ils seront synthétisés et retranscrits.
Le groupe s’occupant des deux grandes manifestations (deux week end consécutifs pour chacune) prévues pour l’été 2013, à commencé à lister les artistes susceptibles d’y participer. Elles auront lieu à la maison Sage, propriété de monsieur et madame Meurisse. Les thèmes porteront sur l’art local et l’art de récupération. Il est à l’étude de convier nos amis Melgvinois pour cette occasion.
Le groupe qui devait s’occuper de récupérer les archives à bien avancé. Les documents sont actuellement entrain d’être nettoyés, puis ils seront étudiés, classés pour être conservés à la mairie et peut être plupart exposés.
La deuxième partie de la réunion a porté sur différents sujets
1) La mesure est enclenchée pour que la mairie puisse récupérer dans trois ans le caveau de la famille Sage afin de pouvoir demander des subventions pour le restaurer.
2) Discussion autour de la future arrivée d’un jeune homme qui va faire son service civique à Laroque .Les membres de la commission sont prêts à l’aider si besoin. Sa tache sera de recenser et d’identifier les tombes du cimetière.
3) Monsieur Garrigues propose de s’occuper du nettoyage du puits qui se trouve à la Bigorre. Première étape, savoir à qui il appartient puis obtenir les autorisations pour débuter le chantier.
4) Il est rappelé que madame Robin nous a conviés à une réunion le 10/12/12 à 18h à Leran afin de savoir quels sont les projets de Laroque pour les journées du patrimoine du pays. Cette année le thème est «le patrimoine rond ».

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La commission extra-municipale de Laroque d’Olmes s’est réunie le jeudi 4 Octobre à la salle du conseil municipal.
De nombreux projets sont actuellement à l’étude. Les idées et l’énergie ne manquent pas pour les faire aboutir.
Des groupes de travail se sont crées autour de plusieurs thèmes.
-Historique des fermes, avec les anecdotes de Georges Pelous, pour la réalisation d’un livre.
Ces récits seront complétés par le groupe de madame Meurisse sur le patrimoine fruitier des fermes.
-Recherche, trie et classification des documents et photos qui seront trouvés dans le grenier de la mairie de Laroque.
-Préparation d’une grande exposition qui s’étalera sur deux week end, dans la demeure de la famille « Sage », qui est prêtée à la commission par les nouveaux propriétaires, monsieur et madame Meurisse.
Les Peintres, les sculpteurs et tous les artistes locaux seront invités à participer à cet événement .Ils peuvent déjà ce faire connaitre en laissant leurs coordonnées dans la boite à lettre de la mairie de Laroque d’Olmes à l’attention de mademoiselle Sarda Carine.
Manifestation pour l’été 2013 au castella .Visualisation en plein air du DVD sur Laroque, repas et visite guidée de l’église.

La deuxième partie de la réunion fût consacrée à l’échange d’informations sur la sécurisation des remparts, la possibilité de préserver le caveau des « Sage » et la réalisation de panneaux retraçant l’histoire des entreprises textile (subventionné par le pays d’arts et d’histoires).
La commission travaille pour que l’histoire de notre village et de ses alentours ne puissent pas tomber dans l’oubli .Nos souvenirs sont notre richesse, il n’appartient qu’à vous de nous faire profiter des vôtres en nous rejoignant.
La prochaine réunion se tiendra à la salle du conseil municipal le jeudi 6 Décembre à 18 h.
Pour plus de renseignements adressez vos courriers à la mairie de Laroque en stipulant « commission du patrimoine ».
Sarda Carine

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Il serait donc nécessaire de « cristalliser » ces ruines, c'est-à-dire de consolider la maçonnerie actuelle et la débarrasser de la végétation qui est en train de l’envahir.

La municipalité envisage de confier ces travaux au Centre Intercommunal d’Action Sociale du Pays d’Olmes dans le cadre d’un « chantier d’insertion » ce qui donnera deux finalités à cette opération : préserver un patrimoine précieux et permettre à un public éloigné de l’emploi de découvrir un métier.

Pour mener à bien cette opération Monsieur le Maire a décidé de lancer une souscription visant à recueillir des fonds complémentaires de manière à boucler le plan de financement de ce projet.

Si vous aimez votre village, Commerçants, Entrepreneurs, Industriels et Particuliers, apportez votre soutien à ce sauvetage et envoyez un chèque soit à la Mairie soit à la Fondation du Patrimoine- c/o Colas Sud-Ouest 11 boulevard des Récollets
1078 Toulouse Cedex 4

Les chèques sont à établir au nom de :
Fondation du Patrimoine-Rempart de Laroque d’Olmes

Les Créneaux du Castella La consolidation des remparts est terminée, les travaux ont été réalisés en partenariat avec le centre Intercommunal d'Action Sociale du Pays d'Olmes dans le cadre d'un chantier d'insertion.

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REDÉCOUVRIR LE PATRIMOINE : L'ANCIENNE SALLE DU CONSEIL MUNICIPAL.

L'ancienne salle du conseil municipal, au premier étage de la mairie, n'est plus tellement ouverte à la population depuis qu'elle a été remplacée par la salle d'honneur située près du parking . Pourtant cette ancienne salle renferme des peintures, symboles d'une période historique de notre commune.
Jean Respaud qui garde une excellente mémoire, rappelle que cette salle a été aménagée, en 1944 ou 1945, à la Libération, par la municipalité communiste dirigée par M. Urbain Rouch. François Respaud, le père de Jean, avait suggéré la mise en place de la grande table en bois, en forme de demi-cercle qui avait été recouverte de "formica" rouge. La tapisserie aussi était rouge, couleur qui reprenait de la vigueur après les années de l' "Etat français" de Pétain.
Le grand tableau , peint par M. Steelandt en 1950, avait été modifié sur place, par le peintre qui répondait à une demande d'un conseiller municipal regrettant de ne pas voir figurer une activité importante à l'époque, l'élevage ovin, qui était liée au textile ( laine).
M. Steelandt est également l'auteur des peintures qui décorent le haut des parois et dont les thèmes sont très engagés ( Jaurès, Barbusse, "Travailleurs de tous les pays, unissez-vous", la paix, la fraternité ) mais aussi en lien avec le textile . La "bobineuse" n'est autre que Agnès Gatti ( épouse Déjean Roger ) qui a servi de modèle à l'artiste.

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